Quelques vers, de l’encre tombée sur le papier.
[Syndrome de la page blanche]
Regard teinté de doubles croches
Encre sur les doigts, le monde sans sa poche,
Celui qui est tout sauf l’Homme de demain
Ne sait entamer d’autre refrain.
[Ode à la Solitude]
Croire et évoluer :
Penser que seule une en a la clef.
Laisser l’autre s’exprimer,
Et apprendre à naviguer.
[Lueur]
Elle revêt son habit de noir
Aux couleurs des larmes de ses filles.
Le silence, à l’instant ;
Cette beauté, discret firmament !
[L’Ami]
Tigre enfantin
Naturelle honnêteté
Plus que nous, humains,
Accompagne tes pensées !
[Panique]
Aux couleurs de l’esprit,
L’amour se mèle à la folie :
Des notes qui s’entrechoquent
— Sonnant l’espoir
Et la fin d’une époque.
[Sens]
Bonheur et résignation,
Etranges oxymores sentimentales.
Se donner et suivre une mission,
Embryons de bonheur global.
[Nuance]
Enfouies sous la pluie
Des mélodies sonnent à l’Orient.
Les fleurs sont réjouies,
On court après le temps.
[Création]
Entendre sous la pluie
Toutes ces mélodies
Causer de vie et d’humanité
En des lieux trop éloignés…
[Paix]
Le jour doucement s’éteint
Au creux de notes heureuses ;
Prenons nos destins en main
Et rêvons d’une année fructueuse !
[Imagine]
Retrouver cette joie amoureuse
D’une Canadienne aux rimes rêveuses ;
Dévoiler les pétales,
Courir après son idéal.
[Jour]
C’est la fin des aurores
La frise se déplace
Réfugions-nous dehors
Inlassable, si tenace !
[Temps]
Elargir ses perceptions
Sous un monde aux milliers de sons.
La solitude d’un jour qui s’éteint
L’hiver, n’est plus si loin.
[Avance]
S’élancer vers les étoiles
Vouloir surpasser son égal
Établir la confiance
Et arrêter les imprudences.